Cet évènement fédère plus de huit mille Polynésiens qui s’activent chaque année de façon quasi-bénévole dans un seul but : faire de chaque Heiva, un événement unique et fort.

Pourtant, le « Heiva I Tahiti » a pendant de longues décennies été banni…

Durant la période pré-européenne, Tahiti et Ses Îles mettaient un point d’honneur à tout ce qui était en rapport avec la fête, les activités physiques, l’amusement. Les Polynésiens se rassemblaient ainsi pour se divertir en dansant, chantant, pratiquant du sport et bien d’autres activités encore. Ils montaient des spectacles avec de véritables mises en scène et parcouraient les îles afin de les montrer à tous.

Cependant, vers le début du 19ème siècle, les premiers missionnaires anglais arrivèrent et furent choqués par ces manifestations festives des Polynésiens. Ils les jugèrent trop vulgaires et les accusèrent d’être source de débauche.

Le roi de l’époque, Pomare II, connu pour sa tyrannie, se convertit au christianisme. Ce fut alors le début de l’anéantissement des anciens rites et pratiques spirituels. Pomare II fit interdire la danse qui devint alors durant de nombreuses années, une activité marginalisée mais avant tout clandestine.

Aujourd’hui, la danse est une occasion de renouer avec le passé et les traditions pour certaines oubliées.

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