Danse & musique polynésiennes

Danse & musique polynésiennes 2012-01-25T00:50:49+00:00

Project Description

Danse & musique polynésiennes, l’essence de la vie sociale

 

La danse polynésienne est un art qui se vit

La danse polynésienne est un art qui se vit

Depuis l’arrivée des missionnaires européens, la danse tahitienne appelée « ‘ori tahiti » a été interdite (comme beaucoup d’autres activités artistiques) car elle était jugée trop érotique. Elle n’a retrouvé son prestige que vers 1950. De nos jours, le « ‘ori tahiti » est pratiqué par une grande partie de la population polynésienne. Enormément d’écoles de danses se sont ouvertes et permettent ainsi de véhiculer les valeurs polynésiennes. Chaque pas de danse et chaque geste porte une signification bien précise.

Il n’y a pas « une » mais des danses polynésiennes. En effet, elles divergent souvent d’un archipel à un autre. Chacune d’entre elles détient  ses propres spécificités.

Ainsi, les danses marquisiennes diffèrent des danses pratiquées aux Australes ainsi que de celles des Tuamotu-Gambiers.

La danse accompagne toutes les festivités qui rythment la vie des Polynésiens que ce soit pour un anniversaire, un mariage ou tout autre événement. La danse représente la convivialité des Polynésiens et la grâce des «vahine» (femmes). Elle s’exécute au rythme des « to’ere », «  pahu », instruments de percussions, et « ukulele », célèbres petites guitares à quatre cordes, d’une fabrication différenciée selon la technique hawaïenne ou tahitienne.

La culture orale polynésienne

La culture orale polynésienne

Les chants intimement liés aux danses sont également primordiaux dans la vie des Polynésiens. Les instruments tels que le « ukulele » et la guitare donnent le tempo des chants, dont la magie tient essentiellement des voix sublimes des chanteurs et chanteuses,  ainsi que des paroles d’amour souvent présentes.

Les chants évoquent également la beauté de Tahiti et Ses Îles, les aventures vécues par leurs habitants, ou encore leur vie quotidienne. Ils peuvent aussi faire l’éloge d’une fleur, d’un fruit ou d’un arbre et en vanter les vertus.
Corps & Âme

Corps & Âme

Quant aux chants traditionnels, ils racontent des légendes anciennes et des louanges aux divinités ancestrales.

Les chants polynésiens sont répartis en plusieurs catégories selon leur objet et leur rôle.

Ainsi par exemple, un « ute arearea » mettra en scène une personne qui contera en chantant une histoire drôle avec une petite morale à la fin ; alors qu’un « himene » aura plus un caractère religieux.